Association des Piégeurs Agréés de Savoie
     
      >>> CHAPITRE 10: LES METHODES AUTORISEES DE MISE A MORT.
     
   

LES TEXTES.

   

L'obligation est faite au piégeur de mettre à mort les animaux piégeables rapidement et sans souffrance.
(Arrêté ministériel du 18 avril 2007 art 13 du chap V)
.

Les boites à fauve, les pièges à lacet et les collets à arrêtoirs capturent les animaux vivants. Ce qui est incontestablement la meilleur façon de pouvoir relâcher les animaux capturer non recherchés.

La méthode pour tuer l'animal expliquée lors des formations par l'ONCFS est l'utilisation deux bâtons de bois dur. Le piégeur fera mordre un bâton par l'animal tandis qu'avec le second il frappera violemment sur le crâne de l'animal au niveau du front.

Vous lirez dans des livres anciens des méthodes tout aussi rustiques et barbares du genre:
- "Pour les mustélidés capturés dans une boite, après avoir entouré l'entrée d'un sac en toile de jute, faire entrer l'animal dans celui-ci, puis on fait tournoyer le sac en l'air avant de le frapper violemment contre le sol ou contre un arbre."

Notre association ne peut adhérer à ce genre de méthode, c'est pour cela qu'elle préconise l'usage du arme à feu de petit calibre qui mets à mort l'animal recherché selon la règlement et notre éthique, rapidement et sans souffrance. La mort étant instantanée, la pratique de l'utilisation de la carabine est expliqué lors des formations obligatoires des piégeurs agréés.

L'utilisation d'une arme à feu est possible selon l'instruction ministérielle PN/S2 n° 89-2 du 11 janvier 1989:

5.4 Conduite à tenir vis-à-vis des animaux capturés.
L'animal capturé est soit mis à mort, soit, dans certain cas, libéré. Le premier cas pose un problème qui n'est pas purement technique.

Le second alinéa de l'article 14, qui précise que "la mise à mort des animaux capturés doit intervenir immédiatement et sans souffrance" n'a pas de valeur nominative en ce qui concerne les procédés. Il signifie que le piégeur doit garder le souci constant, compte tenu des moyens dont il peut disposer, de tuer sans souffrance. Dans la plupart des cas, l'utilisation d'une arme à feu est le procédé le mieux adapté à cette fin.
Ce n'est pas le fait de porter une arme sans permis ou hors saison de chasse qui est interdit, mais celui de chasser. Simplement le fait de porter une arme dans ces conditions peut être considéré comme une présomption d'infraction, dont il incombe à l'auteur de prouver qu'il n'est pas coupable.
Il existe des armes à feu dont la détention est libre et
dont on ne peut sérieusement considérer, eu égard à la très faible puissance des munitions, qu'elles soient utilisables pour la chasse, mais qui peuvent néanmoins tuer à bout portant un animal de faible taille.
C'est le cas de certaines armes de la 7ème catégorie, par exemple, des
carabines ou pistolets 'de foire" tirant des bosquettes.
Le fait que ces armes soient souvent à percussion annulaire n'est pas une cause de prohibition, le moyen "de destruction" étant le piège et non l'arme, qui ne constitue qu'un moyen d'achever (au même titre que le bâton).

En conséquence, les agents chargés de la constatation des infractions s'abstiendront, sauf motif précis, de verbaliser le piégeur agréé qui, lors de la tournée pour relever ses pièges, emporte une arme ne pouvant tirer que des munitions impropres à la chasse (c'est-à-dire à infliger des atteintes graves à un gibier à une distance excédant quelques mètres), et sous réserve qu'elle ne soit pas approvisionnée.

Il en sera de même si le piégeur emporte une arme susceptible de tirer, mais non exclusivement, de telles munitions, dans la mesure où cette arme est gardée sous étui.

Le secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre, chargé de l'environnement.
Pour le secrétaire d'état et par délégation.
Le Directeur de la Protection de la Nature.


F.LETOURNEUX.

Il est donc autorisé les armes d'épaule de calibres de 9mm flobert, 6mm, et 22LR avec bosquette en plus des armes de chasse pour les gardes chasses, lieutenants de louveterie et gardes particuliers.

 

     
   
LES METHODES

Le tube PVC.
Un tube de PVC de 200mm avec un piège en X de 13 x 13 tendu à l'intérieur peut être utilisé. Le dispositif est placé devant la trappe de la boite à fauve, le mustélidé en sortant par ce passage sera mis à mort en quelques secondes. Le tube peut naturellement être remplacé par une caisse en bois ou en grillage le principe restant le même.

La cage de reprise.
Une petite cage avec porte coulissante est disposée à l'entrée de cage à fauve contenant la prise. Couvrir celle-ci avec une toile sombre puis ôter le camouflage de la cage piège. L'animal ne se sentant plus protégé va s'engouffrer dans la cage de reprise. Vous n'aurez plus qu'à mettre à mort l'animal avec votre carabine (prévoir en accès sur le dessus de la cage de reprise pour passer le canon de l'arme) après vous être éloigné du piège pour ne pas laisser d'odeur du poudre dans la cage piège qui reste active.

Piège à lacet et collet à arrêtoir.
Le tir avec arme à feu à courte distance étant la meilleur façon de mettre à mort la capture.

Noyade.
Pour les rats musqués et les ragondins, il est possible de procéder à la noyade avec la cage piège. La cage devant être totalement immergée sous l'eau.

Gourdin.
Pour les adeptes de cette méthode, il est nécessaire d'utiliser un bâton solide ou une barre métallique rigide et de frapper à l'arrière de la tête pour les rongeurs ( lapins de garenne, rats musqué, ragondin) ou à la base du nez pour les animaux moyens comme le renard, le chien viverin ou les mustélidés.

Vide d'air.
Lors de grandes campagne anti-pigeons, il est fait usage de caisses hermétiques où (souvent des professionnels) les piégeurs font le vide d'air pour tuer les pigeons.

 
   

   
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