La destruction des "nuisibles"
a été de tout temps la préoccupation des
chasseurs et des ruraux.
longtemps exercée de façon anarchique avec presque
tous les moyens imaginables, elle a parfois abouti à la
disparition de certaines espèces animales utiles ou neutres.
Les textes parus au cours
des années ont petit à petit codifié une
réglementation en la matière (interdictions des
poisons, des fosses,des pièges à poteau, établissement
d'une liste d'espèces protégées).
La nécessité
actuelle d'une meilleure connaissance des populations animales,
ainsi que certaines réalités sociales, a amené
à l'élaboration d'un Arrêté Ministériel
fixant de manière précise les dispositions réglementaires
de la régulation des prédateurs par le piégeage.
L'arrêté de
juin 1984 modifié a réglé progressivement
les modalités d'utilisations des pièges. Seuls sur
les quelques 250 espèces animales que compte notre pays,
12 mammifères et 6 oiseaux sont concernés par cet
arrêté.
Depuis cet arrêté,
le piégeur est une personne ayant reçu un agrément
après une formation spécifique. Il devient "piégeur
agréé". Le piégeur agréé
est un intermédiaire utile au travers duquel il est possible
d'obtenir des données sur les populations animales présentes
sur l'hexagone ceci grâce à son registre des prises.
Avec la nouvelle loi chasse
de 2000, tout propriétaire doit réguler ou faire
réguler les prédateurs sur ses propriétés.
Les piégeurs agréés se substituent à
eux en leurs offrant leurs savoir faire.
En ce nouveau siècle,
le piégeage doit être reconnu d'utilité publique.
Une régulation raisonnée des prédateurs permet
l'équilibre entre les espèces, de limiter les dommages
à toutes les activités humaines, contribue à
la protection de l'environnement et à la santé publique.
Le travail des piégeurs
vient d'être récompensé par la refonte du
texte de l'arrêté de 1984 pour se rapprocher plus
près de la réalité du terrain. |